lundi 18 mai 2015

Divinités de Séville. (Note définitive)

Bonsoir à tous.

La nuit de repos fut un bienfait pour tous.
Les familles ont tenu toutes leurs promesses et leur côte de popularité est au maximum.
C'est un immense plébiscite dès l'arrivée au bus ce matin...



Il est 9h un petit 24° illumine le village blanc.
Direction Séville qui s'annonce torride....

L'avenue Kansas City est notre porte d'entrée bordée de jacarandas et innondée de taxis blancs.
Le panoramique nous fait voir toute la palette, d'aucuns diront la mosaïque des quartiers.
Du passé romain à l'expo universelle en passant par les pavillons de l'expo ibéro-latino-américaine de 1929.
Tout n'est que couleurs et chaleur.


Vint alors la visite du quartier aux rues étroites et aux boutiques multicolores. 
La ville respire par d'immenses jardins qu'ils soit français, anglais, italiens ou arabisants. Le tramway et les  larges pistes cyclables font de cette métropole une ville ouverte sur les siècles comme sur ses visiteurs.
(Non je n'ai pas été ensorcelé par la ville, c'est faux)

Alors que certains se reposent à l'ombre d'une des nombreuses places ombragées, d'autres arpentent les boutiques et les rues en quête du Graal : Zara ou Mac Do.  

Oui les conquistadores ont bien changé......

Il est 13h, une nouvelle fois ce sont le jardins qui reçoivent nos jeunes aventuriers. Le bocadillo fourni par les famille sera plus ou moins frugal mais n'ayons crainte il y aura toujours un marchand de glace à proximité pour nourrir leur insatiable appétit... d'adolescent en pleine croissance.

Il est temps pour la petite troupe, qui occupe tout un trottoir quand elle se déplace de visiter la Cathédrale de la ville. Il est temps de rendre hommage aux vrais conquistadores. Le plus célèbre d'entre eux un certain Christophe Colomb est enterré en partie dans ces lieux dans un tombeau magistral. 
Christophe qui? Ah oui, le repère du Brevet de l'an 1492.

Notre guide Cristina apporte force détails et ne reculant devant rien nos jeunes zéros se lancent dans la conquête de la Giralda et de ses 36 étages... Sans ascenseur et sans cheval car ce dernier est mort il y a peu.... Enfin quelques siècles..... 

Une fois le pater, les avés et les confessions effectués il était temps de se mettre en route pour les jardins royaux. Oui tout se passe côté jardin aujourd'hui.

Visite rapide mais efficace où tous ont voué un culte au dieu Carpe qui nage paisiblement en ces lieux.
Ils ont tous versé leur obole de pain comme il se doit.
Les mécréants resteront muets. Carpe oblige.




Toute cette pure et sainte verdure a failli avoir raison de nos urbains.
Vite, vite direction les artères commerçantes!
Les temples de la consommation réclament aussi leur obole.
La razzia fut efficace 90 minutes pour tout essayer et emporter.
"N'ayez pas peur" comme dirait un homme illustre, nos fidèles consommateurs reviendront demain pour le second office. 

Il est 19h, l'épopée du jour prend fin.
Le fond du bus fourmille des derniers potins de Jules.
Oui même à des centaines de kilomètres la vie people du collège continue....
Ce ne sont que des Hommes...


Toutes les divinités ont leur statue, alors face à ce tourbillon de jeunesse et de cultes, il fallait conclure par une note apaisante. 
La sérénité incarnée par un animal très prisé dans l'Egypte ancienne.




 Allez en paix.

Demain, les temps seront plus profanes avec le flamenco et la distillerie. Aïe Aïe Aîe!

Bonne nuit à tous!

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